Les succès du MiG29

Le Mikoyan-Gourevitch MiG-29 est un chasseur soviétique de suprématie aérienne. Il a été conçu dans les années 1970, en pleine guerre froide. Cet avion est encore en service en Russie. Il a été construit à près de 1 100 exemplaires. Il est connu à l’Otan avec le code Fulcrum. Au début, l’URSS a envisagé de se lancer dans le programme du Su-27, mais vu le coût d’un tel projet, l’armée de l’air soviétique a préféré s’engager dans le projet MiG-29. Ce programme visait à équiper la flotte de l’armée de l’air soviétique par un avion de chasse léger de supériorité aérienne de la nouvelle génération mais plus rustique. Le projet était resté confidentiel, les Etats-Unis ont pu apprendre sur cet appareil grâce à leurs satellites espions qui passait au-dessus du centre d’essais soviétique Ramenskoye. Le MiG-29 fut alors nommé par les américains le « RAM-L » pour devenir ensuite le Fulcrum, le nom code de l’Otan.

En matière d’avionique, le MiG-31 doit offrir une forte résistance aux conditions de guerre électronique et doit être totalement indépendant des infrastructures au sol. Il est destiné à défendre l’espace aérien d’une zone très peu pourvue de radars au sol. Pour remplir cette mission, il est le premier chasseur au monde à s’être doté d’un radar à balayage électronique à savoir le SBI-16 Zaslon. Ce dernier peut détecter 10 cibles en même temps et en engager quatre simultanément. L’OTAN le nomme « Flashdance » pour sa grande performance. Il est aussi équipé d’un détecteur infrarouge rétractable et d’un système de navigation à bord. A part tout cela, le MiG-31 peut être piloté automatiquement depuis une station au sol ou depuis un avion de type AWACS. Le MiG-31 est équipé de deux turboréacteurs avec postcombustion de type Aviadvigatel/Soloviev D-30F-6 lui fournissant chacun une puissance de 152 kN. Grâce à sa perche de ravitaillement au sol, le MiG-31 a pu effectuer un vol d’essai de plus de 8 000 km en seulement 8 h 49 mn. Le MiG-31B : il est équipé d’une version améliorée du Zaslon à savoir le Zaslon-A ainsi que d’un système de navigation amélioré. Le MiG-31D : ce modèle a été conçu pour la lutte antisatellite. Le MiG-31E : ce modèle peut communiquer par liaison de données avec trois autres appareils. Il est destiné à l’interception et à la destruction de cibles volant à une altitude comprise entre 50 à 28 000 m. Cet appareil est performant aussi bien de jour comme de nuit et par tout temps. Le MiG-31M : ce modèle a été amélioré tant sur son design que sur ses caractéristiques techniques. Il s’est vu doter d’un capteur optronique avec détecteur infrarouge et télémètre laser à la place du viseur infrarouge. Le MiG-31BM : ce sont les MiG-31B transformés et améliorés en termes d’habitacle et d’ordinateur de bord qui s’avère plus puissant.

Que les Thunderbirds et les Blue Angels perdent toutes les deux, le même jour, leur avion n°6, c’est déjà une coïncidence troublante. « Un avion de chasse des forces aériennes russes s’est écrasé alors qu’il revenait à son aérodrome dans la région de Moscou après (avoir effectué) son plan de vol. », a ainsi indiqué le ministère russe de la Défense. L’accident a eu lieu à 35 km au nord-est de Moscou. « L’ analyse préliminaire suggère l’accident a été causé par une défaillance technique », croit savoir Russian Today. La patrouille des « Chevaliers russes » venait d’effectuer, affirme l’agence Tass, une démonstration à l’occasion de l’inauguration d’un mémorial dédié aux aviateurs à Ashukino. Le commandant Eremenko, 34 ans, avait rejoint la patrouille russe en 2011 et comptait 800 heures de vol, ce qui semble peu pour intégrer une formation de ce type. Formée en 1991, vol L-39 Paris Pontoise la patrouille « Les chevaliers russes » a connu deux accident avant celui survenu ce 9 juin. Vietnam, lors d’un retour après une démonstration en Malaisie. Et, en août 2009, elle a perdu son leader, le colonel Igor Tkatchenko, lors d’une séance d’entraînement.