Le goût du confort

Il est curieux de constater comment, avec l’âge, on devient schizophrène. La semaine dernière, mon épouse et moi sommes revenus d’un voyage à Perpignan. Ce qui peut sembler plutôt banal, mais c’était en réalité la première fois que nous voyagions de cette façon. Jusqu’à une période récente, nous ne faisions que du voyage en solo. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces deux sortes de vacances s’adressent à un public différent. Ce qui est bizarre, c’est que nous avons jusqu’à présent été aux antipodes du voyage de groupe. Le seul fait de se coltiner d’autres personnes avec qui voyager nous semblait totalement surréalistee. Malgré tout, lorsque nous avons repéré le programme de ce voyage de groupe, ça nous a directement fait envie. Car les inconvénients de ces voyages était compensé par un avantage : nous n’avions plus à nous démener pour étudier pour trouver la logistique. C’est vraiment ça qui nous a poussés à tenter l’aventure. D’une certaine façon, dès l’instant où l’on part de son côté, on est toujours stressé. On se retrouve un peu perdus. Il y a évidemment des moments inoubliables, mais même alors, le stress est toujours là. On garde toujours à l’esprit qu’il va falloir se débrouiller pour l’étape suivante. Bien entendu, c’est profitable. On se force à dompter sa peur, de se débrouiller sans l’aide de personne. Voyager par soi-même est particulièrement formateur. Mais il arrive un moment où on est plus qu’assez formés. Après toutes ces années de formation, on voudrait quitter l’école, de savourer le moment sans stress. Bref, ma dulcinée et moi avons découvrons une autre façon de découvrir le monde. Vous pouvez jeter un oeil au site sur lequel nous avons trouvé ce voyage, pour ceux qui auraient comme nous atteint le grand âge !